Histoire

Le bourg de Montambert, enclavé dans la forêt, présente onfiguration d'un village du Moyen Age.
Terre inculte et marécageuse, repère de brigands drainés par le trafic fluvial sur la Loire toute proche (Port de Thareau à Saint Hilaire Fontaine), Montambert n'était qu'une forêt dense et profonde jusqu'en l'an 1075 où Guillaume 1er, comte de Nevers remédia à l'abandon du pays en confiant aux moines bénédictins, la construction du monastère ayant fonction de " prieuré " et appelé Saint Pierre d'Antioche, nom de l'actuelle l'église paroissiale.

La protection du prieuré s'organisa en une entité appelée " la garde gardienne " composée de la compagnie des Archers du château de Decize.

Défrichant et aménageant une vaste clairière, les bénédictins virent une forme d'organisation villageoise se dessiner.
Par l'assèchement, le défrichage, la mise en pâture des terres dégagées, la création d'étangs, l'agriculture en fut la force prédominante et elle l'est toujours aujourd'hui.
Autour du monastère, des paysans s'installent dans de modestes demeures. Dans l'espace situé entre les habitations s'étendent les " cours ", petites parcelles privées où les paysans établissent leurs jardins fruitiers et potagers.
D'autres terres cultivées appartiennent aux moines : c'est la " réserve ".
La toponymie actuelle atteste de cette organisation puisque les lieux dits : " les Cours " et " la Réserve " subsistent ainsi que l'appellation de nombreux domaines : " Bauduron " ; " Domaine Doré " ; " Domaine Guillin " ; " Domaine Joyon ".

L'histoire de Montambert s'est forgé en grande partie par la création de ce monastère, Saint Pierre d'Antioche, classé aujourd'hui "site clunisien", qui servit pendant plusieurs siècles, d'hospice et de havre de repos aux religieux de l'abbaye de Cluny qui se rendaient à la Charité-sur-Loire, ainsi qu'à tous les bénédictins lors de leurs pèlerinages.

En 1827, 2 communes : MONTAMBERT et TANNAY SUR LOIRE ont fusionné pour donner naissance à la commune de MONTAMBERT-TANNAY

En 1970, la commune prend le nom de MONTAMBERT; parution au JO le 12 avril 1970.

site clunisien

The small village of Montambert, surrounded by forests is still shaped like a medieval village. Long ago, i twas only a barren marshy land, swarming with brigands attracted by the traffic on the river Loire, quite nearby. (Port of Thareau, Saint Hilaire Fontaine).
Montambert was a dense thick forest till the year 1075 when William 1st, the earl of Nevers, decided to do something in favour of with wild part of the country : he asked the Benedictine monks to build a monastery which in fac twill be a priory and will be named St Pierre d'Antioche, still the name of the village church nowadays.

This priory was under the protection of " la garde gardienne " composed of the " watch of Decize Castle.

The monks cleared the forest and, so doing, provided a vast empty space where, little by little, they could see a sort of village life coming to existence.

They felled trees drained, the marshes turned the ground into pasture-land, created fonds and then , agriculture started being the main resource, which is still the case nowadays.
All around the priory families settled in modest dwellings. Between these dwellings were the " cours " small private pieces of land where the peasants would grow vegetables and fruit.
Some (other) cultivated lands belonged to the priory and were called " la réserve ".
A few names testify to this organization : we still have locaties called " les cours " and " la réserve ". Among the country estates you can still find names such as : " Bauduron " ; " Domaine Doré " ; " domaine Guilin " ; " domaine Joyon ".

The history of Montambert owes much to the building of this monastery " St Pierre ", which, for several centuries, acted as a hospice, (and) a stopover for the Cluny Abbey monks, on their way to the priory of " la Charité sur Loire ", and s shelter for all pilgrim benedictine monks.